
            Testé à partir d'une version Française 
              et écrit par jerryluka1005. Photos et avi supplémentaire 
              par onipif.
              Préambule avec des 
                bulles…
            
            
              Six ans, quasiment jour pour jour, séparent la sortie japonaise 
              de super mario sunshine de celle de son père spirituel, le 
              mythique Super Mario 64 ! ! C’est dire si Miyamoto et son 
              équipe de codeurs de champignons vidéonumériques 
              ont pris leur temps ! ! Et bien sûr, comme tout jeu Nintendo 
              qui sort, Super Mario Sunshine (je le nommerai désormais 
              SMS pour faire plus court) fut, et est encore, plus d’un an 
              après sa sortie, au centre des discussions : qu’elles 
              soient positives ou négatives. Voici donc une présentation 
              exhaustive de la nouvelle « story » de notre plombier 
              préféré, sans concession, sans traitement de 
              faveur et avec toute l’objectivité que mes dix doigts 
              pourront taper ! ! Let’s go to Delfino Island ! !
            
              Histoire :
            
             Alors c’est fort ça, pour son retour 
              sur le devant de la scène, Mario décide de partir 
              en vacances ! ! Et pas n’importe où, destination l’île 
              Delfino ! ! Bon ok, ce n’est pas vachement connu comme nom, 
              mais apparemment c’est apprécié par Mario et 
              sa bande. Bref, une fois sur place, Mario est accusé par 
              les habitants de l’île d’être responsable 
              des graffitis qui polluent l’île, mais aussi du vol 
              des shines, source d’énergie de nos amis pianta. Parti 
              pour se reposer, Mario se retrouve ainsi affubler d’un J.E.T 
              sur le dos à arroser les murs et tout ce qui bouge…il 
              va également essayer de démasquer le véritable 
              coupable de tout cela, pour laver son honneur de plombier italien…en 
              plus de laver les murs ! !
              Voilà pour le background, un prétexte comme toujours 
              dans la série des Mario, pour faire avancer le joueur, mais 
              passons maintenant à la description de ce truc bizarre qui 
              parle et qui fait pschiiiiiiiit : le J.E.T.
            
 Le J.E.T : kesako ?
 
            Dernière invention de Tastroff Science 
              Inc. (mais si….souvenez vous de l’aspiro 2000 de Luigi 
              dans Luigi Mansion…et bien c’était eux aussi 
              ! ! ! ), le J.E.T est un mix habile d’un bec arroseur, d’un 
              jet pack et d’un propulseur…mouais, encore un truc de 
              ouf et inutile ? Et bien non, le père Mario dispose là 
              du principal atout de cette nouvelle aventure. En effet, au fur 
              et à mesure de l’aventure on a accès à 
              des caisses de différentes couleurs (une couleur par bec 
              différent) qui, une fois éclatées libèrent 
              le bec, venant se fixer au J.E.T…on pourra donc survoler une 
              zone pendant une courte durée comme jango fett (aérobuse), 
              se propulser vers l’avant (turbobuse) ou vers le haut (catabuse). 
              Chacun de ces becs (ou buses) auront donc une utilité dans 
              des puzzles du genre : « mais comment je vais accéder 
              à cette plate-forme si haute ? ? ? » qui parsèment 
              le jeu. Ainsi, le joueur malin, aura vite compris que la présence 
              d’une de ces caisses est très probablement la solution 
              à ses nuits blanches passées à essayer de battre 
              le record du saut en hauteur pour atteindre une zone surélevée…bref, 
              chez Nintendo on ne place pas les choses par hasard, tout est calculé, 
              et cette mécanique bien huilée est une fois de plus 
              exploitée. A noter toutefois que le JET ne peut supporter 
              simultanément plus de 2 becs différents, il faudra 
              donc parfois multiplier les allers et retours pour récupérer 
              la buse appropriée à la situation. Comme toujours, 
              on nous explique tout de A à Z une fois un nouveau bec découvert, 
              de sorte qu’on ne passe pas sa vie dans la notice du jeu pour 
              faire fonctionner son nouveau jouet à eau, donc là 
              aussi, Nintendo fait dans le classique et ne prends pas à 
              défaut le joueur, de sorte que la maniabilité est 
              top : le plombier court, saute, asperge, nage, écrase et 
              survol aussi simplement que moi je respire, donc on est dans l’intuitif, 
              no problèmo Mario ! !
            
			
              Un déroulement archi classique au pays de Big N….mais efficace ! !
            
             Il a beau être parti à pétaouchnok…euh 
              non à Delfino !…Mario se retrouve au cœur d’une 
              aventure structurée comme son ancêtre, Super Mario 
              64. Ainsi, il y a un niveau central, la ville de Delfino, qui donne 
              accès à tous les autres niveaux du jeu, un peu comme 
              le château de Mario 64 qui donnait accès aux niveaux. 
              Sauf qu’ici, on ne passe plus à travers des tableaux, 
              mais à travers un « M » dessiné au pinceau 
              magique par l’imposteur qui vous fait porter le chapeau (euh…la 
              casquette plutôt…) de ses méfaits. Bref, on marche 
              encore en terrain connu, on ne peut pas se perdre et passer des 
              heures à chercher les niveaux, ils apparaissent automatiquement 
              au fur et à mesure de votre évolution sachant que 
              plus vous récupérerez de shines, plus le nombre de 
              niveau accessible sera élevé, CQFD.
              Au sein de chaque niveau, 8 étoiles principales sont à 
              récupérer au travers de différentes épreuves 
              variées : battre une chenille GIGANTESQUE, annihiler une 
              plante carnivore nourrie aux hormones, battre le Carl Lewis local 
              à une course à pied ou encore nettoyer une plage souillée. 
              A ces épreuves ponctuelles s’ajoute l’épreuve 
              récurrente d’arrosage du méchant pas beau de 
              l’histoire qui n’est autre que ……. (Non 
              mais vous croyez quoi ? ….que je vais tout vous dire ? ?)que 
              vous allez devoir battre, rebattre et rerebattre encore et encore. 
              Et puis bien sûr la collecte classique des pièces rouges, 
              héritée de qui vous savez …. et une nouvelle 
              collecte, celle des pièces bleu (on aime décidément 
              la couleur chez Nintendo…), elles sont très nombreuses, 
              et s’échangent dans le bazar du coin contre des shines. 
              Le jeu est également truffé d’épreuves 
              où Mario se voit subtiliser son J.E.T, se retrouvant ainsi 
              catapulter dans des niveaux de pure plateforme où il devra 
              démontrer ses talents d’acrobate : le challenge est 
              bien souvent corsé et fais plaisir à voir tellement 
              ces épreuves sont jouissives (ludiquement parlant bien sur 
              ! ! bande de pervers ! !).
              On est donc dans du archi classique, rien de vraiment neuf à 
              l’horizon mais il faut reconnaître que la sauce prend 
              bien et que les défis à relever sont bien sympathiques 
              ma foi ! ! Et puis pourquoi changer une formule qui marche ?
              Une Technique propre mais avec des défauts…
            
             Coté technique, et bien ce n’est 
              pas un bond qualitatif démesuré par rapport au précédent 
              opus, mais c’est propre, les bugs d’affichage sont rares, 
              et l’on voit loin sans avoir le désagréable 
              « dieu clipping » qui saute aux yeux, mais après 
              tout on est sur 128 bits, et les environnements n’ont pas 
              une architecture trop complexe.
              Cependant, il persiste quelques problèmes ou plutôt 
              LE problème : la caméra ! !
              Et oui, avec cette version on gagne une caméra libre que 
              l’on manipule aisément avec le stick C, mais également 
              les problèmes qui en découlent : on perd parfois la 
              vision du héros, ce qui fait que l’on est constamment 
              en train de la recadrer ou de marcher en changeant l’angle…mouais, 
              l’intention est louable, mais c’est frustrant de se 
              faire tuer bêtement par un ennemi car on se prend un mur et 
              que l’on n’a pas eu le temps de faire pivoter l’angle 
              de vision. N’est pas Spielberg qui veut, et je dois bien avouer 
              que ce «détail » m’a très souvent 
              frustré et la manette à bien faillit finir à 
              travers l’écran…
              Côté musique et bruitage, on est dans le plus qu’acceptable, 
              et c’est une belle ambiance de vahiné et de sunlight 
              sous les tropiques qui bercera vos parties ! ! 
            
			
              Mais que ressent on ? ?
            
             Bon là, je crois que je vais me faire 
              des ennemis mais tant pis, j’aime trop Mario pour laisser 
              passer cela. Tout est bien carré chez Nintendo : le gameplay 
              a toujours été super pointu et bien foutu, nickel 
              quoi ! ! Mais ici, je dois bien avouer que la destination de mon 
              Mario préféré (remarquez j’en connais 
              qu’un…) m’a un peu laissé sur ma faim, 
              légèrement déçu même…Le 
              monde crée est cohérent certes, mais un peu éloigné 
              quand même de l’univers habituel. Bon c’est vrai 
              que ce n’est pas un mal, car cela apporte un peu de nouveauté 
              et de fraîcheur mais j’ai pas eu vraiment l’impression 
              de jouer à un pur Mario…je sais le constat est dur, 
              mais si Mario avait été remplacé par un autre 
              personnage, et bien cela serait mieux passé ! ! Super Mario 
              64 aurait-il placé la barre trop haute ? Car même s’il 
              a bien vieilli de son coté, il possède un « 
              je ne sais quoi » de charmeur que ce nouvel épisode 
              ne m’a pas apporté entièrement…
              Ma déception reste relative bien sur, car le jeu est bon 
              et bien ficelé mais il me laisse un arrière goût 
              que je ne peux pas laisser passer vu la réputation de ces 
              illustres ancêtres…6 ans pour ce résultat me 
              paraît excessif, et j’espère réellement 
              que Nintendo prépare en parallèle la relève 
              de SM64, car la place reste vacante dans mon cœur de Nintendomaniac…
            
		
			

 
Verdict :
            Alors voilà, je crois avoir fait le tour 
              de la question. SMS est donc un bon élève : il est 
              maniable, beau mais sans plus et agréable à jouer. 
              Malheusement, il est déservi par cette foutue caméra 
              (que Nintendo à rendu parfaite pour Zelda Wind Waker…pour 
              ma plus grande joie ! !) et par un univers qui ne lui convient qu’à 
              moitié…
              Je ne souhaite cependant pas rester sur une note négative, 
              car le jeu reste très agréable et j’y joue encore 
              régulièrement. Un bon Mario mais pas le meilleur.
              
              Note de onipif ;) : 
              Personnellement, contrairement à jerryluka1005, je trouve 
              la caméra toute à fait parfaite ! Du moins me concernant; 
              car il est vrai qu’une personne n’ayant pas l’habitude 
              de manier les deux sticks à convenance aura sûrement 
              des problèmes…mais bon quand on veut un monde 3D libre, 
              on assume ;) Par contre, notre ami Yoshi m’aura, pour quelques 
              missions, déçu, ses sauts et son inertie étant 
              parfois énervants car trop justes. Pour moi, ce Mario Sunshine 
              apporte un beau rayon de soleil dans l’univers des jeux en 
              3D libre, et est un très bon successeur de Super Mario 64 
              ! De plus les idées sont là, malgré certaines 
              missions répétitives, l’humour est omniprésent 
              et les personnages nous entourant, aussi bien du bon que du mauvais 
              coté, sont surprenants mais géniaux !
 
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Quelques screens bonus concernant la fin; Donc attention Spoiler ;)