

Testé à partir d'une version française 
              et écrit par onipif.
La poussière ! Point tu ne resteras !
            
         Après la sortie de deux épisodes japonais, 
          d’un Américain et d’un Européen l’année 
          dernière du jeu musical co-développé entre Nintendo 
          et Namco, j’ai nommé 
Donkey 
          Konga, le nouveau studio japonais de Nintendo basé à 
          Tokyo a eu la lourde tâche de ne pas faire sombrer dans les [dé]comb[l]es 
          les bongos de la console portative de la firme du plombier moustachu; 
          mais ici nous retrouverons évidemment Donkey Kong et ses bananes 
          par milliers mais dans un jeu d’aventure sur scrolling 2D le tout 
          dans un environnement 3D et dans un gameplay voulant être épanouissant 
          et annonçant et/ou renforçant la Nintendo’s Touch. 
          Bref, ressortez votre paire de bongos, ou pour les personnes (guère) 
          plus fortunées qui auront acheté le pack « bongo 
          + jeu », déballez tous cela et c’est parti pour le 
          doublement de volume des mains ;) 
          …
          Mais le jeu est-il mûr ou encore trop jeune ?
        
  Le Prologue, point tu n’oublieras !
         Le prologue annonce bien la donne, accéder 
          à l’écran titre ne se fait pas sans y emmener Donkey 
          Kong en tapotant sur le bongo droit du Konga…bref un tapotement 
          et un claquement de mains voire plusieurs pour passer ce court scrolling 
          horizontal qui fait office de prologue au jeu; peut-être là 
          tout simplement pour rappeler que les mouvements resteront basiques, 
          basiques comme les premiers jeux vidéos, ou récemment 
          comme les Nes Classics, Sonic collection ou encore Megaman collection. 
          Le gameplay peut donc sembler basique, mais Nintendo a su offrir de 
          nouvelles sensations qui charmeront tout type de joueurs, chevronnés, 
          jeunes ou plus vieux, voire même la famille comme vos parents 
          ou grand parents dans les cas les plus favorables. Car il ne faudra 
          pas oublier que la matière première qui en souffrira le 
          plus sera vos mains, mains qui deviendront vite rouges avec une sensation 
          de chaleur non dissimulée lors des rapports entre le bongo gauche, 
          droit, les deux bongo simultanément du Konga ou alors votre clapement 
          de main, et là, si vous ne savez pas applaudir correctement, 
          ce jeu a au moins la prétention de vous l’apprendre pour 
          ne pas succomber à la douleur physique rapidement.
 
  Le gameplay ! Point tu réchaufferas ! 
         Quatre combinaisons permettront donc de finir ce 
          jeu, pas une de plus(enfin presque) ; mais c’est sans compter 
          le génie créatif de l’équipe en charge du 
          projet, qui a su rendre à chaque niveau un thème principal 
          spécifique, avec des ennemis dont on viendra à bout souvent 
          d’une façon habilement trouvée et dans la continuité 
          de notre action ou mieux de notre enchaînement ou combo, et avec 
          un système de récolte de bananes qui ne laisseront pas 
          une seconde de répit à nos mains, du moins si l’on 
          désire effectuer un bon score en fin de stage, score délivrant 
          des médailles qui nous permettront de débloquer les futurs 
          niveaux.
          
Les 18 niveaux du jeu, aux couleurs d’un fruit à chaque 
            fois différent, fourmilleront donc d’action et de bonnes 
            idées même si à la manette, ces dernières 
            pourront sûrement devenir pour beaucoup de joueur basiques, 
            mais là, nous sommes au Konga et piloter notre singe, un oiseau, 
            un poisson carnivore ou encore un rhinocéros fera augmenter 
            notre adrénaline et la chaleur dégagée de nos 
            mains comme on ne l’aurait sûrement jamais pensé 
            ; les réflexes seront donc mis à rude épreuve 
            pour effectuer de bons scores, mais jouer cool Raoul sera tout à 
            fait possible, dans la limite évidement de la difficulté 
            du niveau. 
          D’ailleurs, ces dix huit niveaux seront répartis en 
            plusieurs mondes, et un niveau se déroulera en 3 manches qui 
            respectivement seront deux stages et un boss, boss qui deviendront 
            de plus en plus puissants à mesure de la progression et de 
            plus en plus techniques.
          
         
  La technique, point tu ne flancheras !
         Si les combinaisons matérielles restent simples 
          et se comptant sur les doigts d’une main, il en est tout autre 
          par exemple pour les canaux sonores. La conception musicale n’a 
          pas été un point oublié, les musiques sont très 
          dynamiques et prenantes, collent parfaitement à la frénésie 
          de l’action grâce à une synthétisation plus 
          ou moins légère et les différents bruitages, bien 
          que moins marquants qu’un Resident Evil 4 par exemple, ne resteront 
          pas inaperçus.
          
La mise en scène artistique du jeu n’est pas en reste, 
            bluffante et très dynamique lors des faces à faces avec 
            les différents ennemis et surprenante lors des boss ; on a 
            rarement vu autant de dynamisme dans un jeu.
          Surtout que graphiquement, le jeu n’est pas en reste, les différents 
            niveaux sont une véritable démonstration d’effets 
            graphiques et de modélisation, avec une mise en scène 
            parfaite mais parfois incohérente, mais qui aura le mérite 
            de nous surprendre et de nous amuser continuellement. Que de beauté 
            dans les architectures et effets de la plage, de la mer, des montagnes 
            enneigées ou non, du volcan, des arbres et de la faune et la 
            flore. Donkey Kong Jungle Beat nous surprendra vraiment en tous points 
            ; et en tous poils ;)
          

 
  Heures tu passeras ! Conclusion tu viendras !
         Oui les heures passeront très vite, car au 
          bout d’autant d’heures que de mouvements matériels 
          possible la fin défilera alors sous nos yeux. Mais il sera peu 
          probable de finir le jeu du premier coup, du moins au Konga tellement 
          les mains ne pourront subir les multiples contacts nécessaires 
          pour finir le jeu. Mais il n’en reste pas moins un jeu court, 
          jeu qui prendra un peu plus de temps pour débloquer toutes les 
          médailles en or et les différents niveaux pour un amusement 
          encore un peu plus prolongé.
          
On n’y reviendra certainement pas toutes les semaines, mais 
            une partie pourra apporter que du bénéfice, c'est-à-dire 
            un moment de détente et de stimulation passé aux cotés 
            d’un singe et de compagnons poilus et délirants.
          
          
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